Des nouvelles technologies au service de la gestion des espaces naturels Accéder au contenuScroll linkedin twitter instagram Accueil / Les Actus / Des nouvelles technologies au service de la gestion des espaces naturels Retour Les Conservatoires d’espaces naturels de Bourgogne et de Franche-Comté coorganisaient le mardi 24 janvier 2023, la 12e journée des gestionnaires d’espaces naturels de Bourgogne-Franche-Comté à Besançon (25). L’Agence pu participé à cette journée et présenter une partie de son travail avec le drone. Drone : une technologie à partager pour la biodiversité Depuis 10 ans, on assiste au développement important de l’usage des drones auprès du grand public et des professionnels. Photographie, vidéo, cartographie des milieux, suivis naturalistes, leur utilisation est variée. Le drone, équipé d’une caméra thermique, offre la possibilité de repérer des espèces, d’échantillonner rapidement des surfaces importantes, et ce dans des habitats difficiles d’accès. Avec le drone, nous pouvons maintenant analyser la biodiversité sur des endroits habituellement hors de portée pour les humains.L’objectif de l’acquisition du drone par l’ARB et sa mutualisation* (sous conditions) est de permettre aux structures régionales d’avoir accès à un outil technologique qui permet de faire évoluer la connaissance de la biodiversité. Une réglementation L’usage du drone en milieu naturel est, à ce jour, soumis à une réglementation limitée avec des obligations et des zones de vol à respecter. Concernant les zones de vol, de nombreuses restrictions sont mises en place, mais des accords avec gestionnaires aériens sont possibles. La réglementation diffère également, selon le type d’espace protégé (Parcs nationaux, RN, APPB etc.). Drone et biodiversité : des précautions à prendre Un élément majeur est à prendre en compte, c’est celui des possibles interactions entre le drone avec la faune sauvage, qui peut susciter un dérangement. À l’Agence, l’équipe a débuté le projet drone avec une période de test vis-à-vis du dérangement de la faune. Avant chaque projet, l’utilisation du drone doit être jaugée en évaluant le dérangement et la plus-value. Une dérogation existe concernant la perturbation intentionnelle des espèces protégées.« Survols de drone à une hauteur de 60 à 100 m de la faune ne semblent pas générer de réponse comportementale forte des animaux » Christie, 2016 et Wich & Koh, 2018 Distance ou altitude recommandée de 100 mètres pour oiseaux coloniaux et rapaces Charbonneau, 2021 La LPO avait publié un guide « DRONES ET FAUNE SAUVAGE, 10 Conseils aux télépilotes ». Des projets en faveur de la biodiversité L’utilisation du drone la plus connue est celle qui est réalisée avec les agriculteurs pour repérer des éventuels faons cachés dans leurs parcelles afin d’éviter qu’ils ne soient broyés sous leurs faucheuses. À l’Agence, d’autres projets ont vu le jour en 2022, nous vous en présentons 4 ci-dessous : CPEPESCSuivi chantier sur une réserve naturelle régionale, Chenecey EPTB Saône DoubsRecherche de courlis, en plaine de SaôneRecherche nids de vanneaux, Zone N2000 Lanterne LPO BFCEssai dérangement vanneaux, PagneyRecherche courlis, vallée de l’OgnonRecherche jeunes milans royaux, Haut-DoubsRecherche nids busards cendrés, Yonne Fédération des chasseurs du DoubsRecherche lièvres, plateau d’Amancey * ÊTES-VOUS INTÉRESSÉS PAR CEt OUTIL ? Nous vous invitons à nous adresser votre demande de prêt par mail, en précisant votre projet et vos coordonnées. Merci d’avance. Suivez notre 1 fois par mois Newsletter