Indicateurs – Statuts des espèces de Bourgogne-Franche-Comté Accéder au contenuScroll linkedin twitter instagram Accueil / L'Espace documentaire / Indicateurs – Statuts des espèces de Bourgogne-Franche-Comté Retour Descriptif Analyse des statuts biogéographiques, de menaces et de protections de la faune, de la flore et de la fonge en Bourgogne-Franche-Comté (BFC). Cet indicateur fait partie de l’Orientation A : “Préservation et reconquête de la Biodiversité” de la Stratégie Régionale pour la Biodiversité. Mise à jour en 05/2024 — ⌛ 10 min Sommaire 1. Les chiffres clés 2. Clés de compréhension 3. Explorons les statuts 4. Le SINP régional Sigogne Téléchargement La synthèse de la page (.pdf) Contact → L’Observatoire Régional de la Biodiversité BFC Partager — Contexte — Les activités humaines exercent de nombreuses pressions sur les espèces et les milieux naturels : fragmentation et destruction des espaces naturels, surexploitation des ressources, changement climatique, pollutions et espèces exotiques envahissantes.Ces pressions provoquent un effondrement de la biodiversité à l’échelle mondiale : un rapport de la Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Ecosystémiques (IPBES), publié en 2019, fait état d’un million d’espèces menacées d‘extinction dans le monde. Cette page indicateurs a pour objectif de présenter les différents statuts qui caractérisent nos espèces afin d’évaluer les efforts de conservations et les stratégies à mettre en place pour protéger la biodiversité. 1. Les chiffres clés Télécharger les images du carrousel : (1) Espèces connues et répertoriées, (2) Espèces évaluées et menacées, (3) Proportion d’espèces protégées, (4) Espèces menacées (Monde), (5) Espèces concernées par un PNA, (6) Espèces introduites et EEE 2. Clés de compréhension Suite à l’acquisition massive d’informations, tant en ligne que sur le terrain, le désir ou le besoin de partager ces connaissances se confronte rapidement à l’exigence de parler un langage commun et de disposer de référentiels standards. Dans le domaine des familles d’espèces animales et végétales, ces référentiels sont essentiels pour organiser et clarifier la diversité des noms et des statuts utilisés. Cliquez sur les titres pour dérouler les informations Le registre des statuts TaxRef est le référentiel taxonomique national des organismes vivant en France métropolitaine et d’outre-mer, élaboré et diffusé par le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) dans le cadre de la mise en œuvre du Système d’Information de l’iNventaire du Patrimoine naturel (SINP). Ce référentiel a pour but de lister et d’organiser les noms scientifiques de l’ensemble des êtres vivants recensés sur le territoire. TaxRef est consultable et téléchargeable sur le site internet de l’Inventaire national du Patrimoine naturel (INPN) coordonné par le MNHN. Les objectifs du référentiel taxonomique sont de : donner un nom scientifique unique non ambigu pour chacune des espèces de France qui soit consensuel aux niveaux national et international permettre une interopérabilité entre les jeux et bases de données gérer les évolutions taxonomiques et des nomenclatures dans les données concernant ces espèces (suivi et gestion de la synonymie et de la hiérarchie taxonomique) Accéder au référentiel accéder au tableau des statuts excel TaxRef est une pièce du dispositif d’information sur la nature en France, qui permet de communiquer tant au niveau des personnes que des ordinateurs grâce à l’utilisation de normes communes de références. Il rend les bases de données interopérables. Il permet de répondre rapidement, par simple requête, à des questions telles que : combien y a-t-il d’espèces d’insectes en France, quelles sont les données qui concernent tel taxon etc. Le statut de conservation d’une espèce Évaluer un statut ? Le statut de conservation d’une espèce est une donnée qui fait référence à l’évaluation de la situation dans laquelle se trouve la population d’une espèce. Cette évaluation permet de décrire l’ampleur du risque d’extinction de l’espèce à un instant donné. Elle repose sur des critères spécifiques qui prennent en compte divers aspects de la biologie de l’espèce, de sa démographie, de son habitat, et des menaces qui pèsent sur elle. Ces évaluations sont généralement effectuées par des experts en conservation, des biologistes de la faune et d’autres scientifiques. Le statut de conservation d’une espèce est susceptible d’évoluer en fonction de l’augmentation ou de la diminution des menaces qui pèsent sur son existence. Ce statut est donc réévalué périodiquement, au moyen de systèmes rigoureux d’évaluation des risques. Les organisations de conservation utilisent souvent des listes rouges pour classer le statut de conservation des espèces. La Liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) est la plus largement utilisée. Les catégories de la Liste rouge de l’UICN sont classées dans l’image ci-contre. L’évaluation du statut de conservation est un outil crucial pour orienter les efforts de conservation, allouer des ressources et mettre en œuvre des stratégies visant à prévenir l’extinction des espèces menacées. Elle repose sur une analyse rigoureuse des données scientifiques disponibles sur la biologie, l’écologie et les menaces pesant sur chaque espèce. La Liste rouge de l’UICN Qu’est-ce que la Liste rouge ? La Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) est une évaluation mondiale des risques d’extinction des espèces. Elle sert à identifier les priorités pour la conservation, à mesurer les progrès réalisés et à relever les défis pour protéger la biodiversité. Cet inventaire est le plus complet au niveau mondial pour évaluer l’état de conservation des espèces végétales et animales. Il repose sur des critères rigoureux, applicables à toutes les espèces et régions du globe, pour déterminer le risque d’extinction. Basée sur une expertise scientifique solide, la Liste rouge de l’UICN est largement reconnue comme la référence la plus fiable pour évaluer les menaces pesant sur la biodiversité. Son objectif principal est d’orienter les actions prioritaires, de sensibiliser le public et les décideurs aux enjeux urgents de conservation, et de mobiliser l’ensemble des acteurs pour réduire le taux d’extinction des espèces. En savoir plus Les listes rouges régionales sont essentielles pour protéger la biodiversité à une échelle locale. Elles évaluent le risque d’extinction des espèces en tenant compte des conditions spécifiques de chaque région, ce qui permet de mieux cibler les actions de conservation. En se concentrant sur les besoins locaux, ces listes aident à prendre des décisions plus efficaces pour préserver les espèces menacées et à sensibiliser les communautés sur l’importance de protéger leur environnement naturel. En savoir plus La biogéographie d’une espèce La biogéographie est l’étude de la distribution géographique des espèces. Ce domaine de l’écologie détermine les aires de répartition potentielle et réelle des différentes espèces, ainsi que l’évolution de ces aires en fonction des variations de l’environnement ou des activités humaines. La biogéographie est en outre liée à l’histoire de la Terre et à l’évolution de sa croûte terrestre et de sa biosphère. En effet, l’aire de répartition d’une espèce ne s’explique pas que par ses caractéristiques biologiques, mais aussi par l’évolution de la géographie et son histoire évolutive. Le statut biogéographique Le “statut biogéographique” en écologie des espèces se réfère à la distribution géographique d’une espèce donnée, c’est-à-dire à l’ensemble des régions ou des zones géographiques où cette espèce est présente. Cette notion intègre des aspects tels que la répartition naturelle, les migrations éventuelles, les zones d’endémisme, et les changements historiques ou actuels dans la distribution de l’espèce. L’évaluation du statut biogéographique d’une espèce est cruciale pour comprendre sa portée géographique, son habitat préférentiel, et les facteurs qui influent sur sa présence dans différentes régions. en savoir plus L’évolution du statut biogéographique d’une espèce peut être influencée par des facteurs naturels tels que les changements climatiques, les événements géologiques, ainsi que par des facteurs anthropiques tels que les activités humaines, les introductions d’espèces, et la modification des habitats. L’analyse du statut biogéographique contribue à une compréhension globale de la biologie et de l’écologie d’une espèce, ce qui est important pour la conservation et la gestion des écosystèmes. 3. Explorons les statuts Pour information, les types de statuts présentés sont ceux-ci : espèces menacées, protégées, introduites. Les espèces menacées en BFC Moineau Friquet En 2024, au moins 10% des 20 226 espèces recensées en BFC sont menacées. Une espèce menacée ou espèce en voie d’extinction/disparition, est une appellation générique qui s’utilise pour les espèces susceptibles de disparaître dans un avenir proche. Plus spécifiquement, il s’agit d’un statut de conservation utilisé par la Liste rouge de l’UICN pour regrouper les catégories « en danger critique », « en danger » et « vulnérable ». Une méthode scientifique éprouvée permet de décliner la Liste rouge de l’UICN aux échelles européennes, nationale et régionale. Les Listes Rouges établies par des acteurs régionaux permettent de dresser un état des lieux de la biodiversité à l’échelle du territoire, en caractérisant le degré de menaces qui pèse sur les groupes d’espèces étudiés (taxons). Situation mondiale 44 016 espèces sont classées menacées dans la dernière édition de la Liste rouge mondiale (version 2023.1), sur les 157 190 étudiées. Parmi ces espèces, 41% des amphibiens, 12% des oiseaux et 26% des mammifères sont menacés d’extinction au niveau mondial. C’est également le cas pour 37% des requins et raies, 36% des coraux constructeurs de récifs et 34% des conifères. Dans cet état des lieux, la France figure parmi les 10 pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées : au total, 2 268 espèces menacées au niveau mondial sont présentes sur son territoire, en métropole (chiffres) et en outre-mer (chiffres). En BFC on peut trouver 133 espèces menacées dans le monde. En France, l’élaboration de la Liste Rouge est mise en œuvre par le MNHN, l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Comité français de l’UICN, en collaboration avec de nombreuses organisations et avec l’appui d’un large réseau d’experts. Depuis 2008, plus de 500 experts ont contribué à l’évaluation du statut des espèces en France. Listes rouges régionales Il existe des déclinaisons régionales de ces listes rouges. Elles sont produites en suivant les préconisations de l’UICN et validées par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN). Les Listes rouges régionales ont été réalisées à l’échelle des anciennes régions Bourgogne et Franche-Comté. Elles ne sont donc pas encore uniformisées pour la nouvelle région. Elles seront à terme révisées pour être représentatives de la BFC. Dans le cadre de cette page indicateurs, nous parlerons d’un “statut de conservation à l’échelle régionale”. Le statut d’une espèce menacée est calculé selon son statut de conservation le plus défavorable des différentes Listes Rouges. En savoir plus sur cet indice Pourcentage des espèces menacées en BFC selon leur statut Une portion d’espèces menacées (catégories CR, EN et VU) indique un important risque d’extinction au sein du groupe taxonomique évalué. Ainsi, au-delà de ces chiffres globaux, cet indice montre que certains groupes taxonomiques sont plus menacés que d’autres : les oiseaux nicheurs, les amphibiens et les mousses sont les taxons présentant le plus fort taux de menace avec des proportions d’espèces menacées autour de 37 %. À l’inverse, certains taxons ne semblent pas trop menacés comme les mollusques ou les arachnides. Notons toutefois que certains taxons, comme les oiseaux, disposent d’un niveau de précision des connaissances sur l’état des populations plus important que pour d’autres, comme les insectes par exemple. Cela peut influer sur la catégorisation de certaines espèces, qui peuvent être considérées comme menacées à la faveur de suivis plus précis. Les comparaisons brutes des proportions d’espèces menacées entre les taxons doivent donc être prises avec précaution. En savoir plus sur cet Indice Espèces menacées par taxon L’indice « Part des espèces menacées sur le territoire régional » s’appuie sur les résultats des Listes Rouges régionales des ex-régions administratives Bourgogne et Franche-Comté, établies selon la méthodologie proposée par l’UICN.Les listes rouges utilisées ont été réalisées entre 2013 et 2020 par des associations naturalistes de chaque ex-région, et concernent les taxons suivants : amphibiens, champignons, chiroptères, écrevisses, flore vasculaire, papillon de jour, mammifères (hors chiroptères), odonates (libellules), oiseaux, poissons et reptiles. Toutefois, certaines Listes rouges n’existent pas encore pour les deux ex-régions : en Bourgogne, il n’existe pas encore de Liste Rouge pour les poissons et les champignons, tandis qu’en Franche-Comté, il n’y a pas de Liste Rouge validée pour les mammifères, les chiroptères et les écrevisses. Seules les espèces considérées comme indigènes (présentes sur le territoire avant 1500) sont prises en compte pour l’évaluation sur la Liste rouge. Les espèces introduites sont classées dans la catégorie « non applicable » (NA). En savoir plus sur cet Indice Les espèces protégées en BFC Drosera intermedia Hayne La protection règlementaire des espèces reste une réponse efficace face aux pressions qu’elles subissent, tant en métropole que dans les outre-mer, à condition qu’elle soit effectivement appliquée.Serge Muller, Président du Conseil national de la Protection de la Nature et professeur au Muséum national d’Histoire naturelle Les différentes règlementations des protections d’espèces Une espèce protégée est une espèce animale, végétale ou fongique qui bénéficie d’un statut légal de protection spéciale en raison de sa rareté, de son importance écologique, ou des menaces qui pèsent sur sa survie. Ce statut peut être accordé au niveau national, régional, ou international, et implique généralement des mesures de conservation et des restrictions légales pour prévenir sa disparition. Rendez-vous ici, pour consulter la liste des protections et leurs détails des statuts.L’évaluation du statut de conservation est un outil crucial pour orienter les efforts de conservation, allouer des ressources et mettre en œuvre des stratégies visant à prévenir l’extinction des espèces menacées. Elle repose sur une analyse rigoureuse des données scientifiques disponibles sur la biologie, l’écologie et les menaces pesant sur chaque espèce. En savoir plus sur cet Indice Les Plans Nationaux d’Actions Les Plans Nationaux d’Actions (PNA) en faveur des espèces s’appuient sur la loi de 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Ils revêtent une ambition opérationnelle et un ancrage territorial pour assurer le rétablissement puis la conservation des populations d’une ou de plusieurs espèces. Il en existe 70 en France plus 11 en préparation. La région BFC est concernée par 22 d’entre eux dont 4 en tant que coordinatrice nationale (Lynx, Grand tétras, Saxifrage, Chauves-souris). Les espèces introduites en BFC Silure Qu’est ce qu’une espèce introduite ? Une espèce introduite est formée d’individus déplacés volontairement ou accidentellement en dehors de son aire de répartition naturelle. Lorsque ces derniers prolifèrent et altèrent le fonctionnement d’un écosystème, l’espèce devient envahissante. Si pertes économiques ou risques sanitaires en découlent, elle devient préoccupante. Pour limiter les dégâts potentiels, il faut prévenir l’arrivée et la colonisation de nouvelles espèces grâce à une action de surveillance. Espèces domestiques et cultivées Espèces Domestiques Une espèce domestique est un animal ou une plante appartenant à une espèce ayant subi des modifications, par sélection, de la part de l’homme. C’est un animal qui, élevé de génération en génération sous la surveillance de l’homme, a évolué de façon à constituer une espèce, ou une race, différente de la forme sauvage primitive dont il est issu. Une espèce domestique est une espèce dont tous les représentants appartiennent à des populations animales sélectionnées ou sont issus de parents appartenant à des populations animales sélectionnées. La liste des espèces domestiques d’animaux est limitativement fixée par arrêté ministériel. Ainsi, par exemple, les chiens, les chats, les chevaux sont des animaux domestiques mais aussi les porcs, les dromadaires, le paon blanc, la carpe Koï, le vers à soie, etc. Espèces cultivées Ce sont des espèces qui ont été modifiée par l’homme par des pratiques de culture sélective ou d’élevage, afin de répondre à des besoins spécifiques. Ces espèces cultivées sont généralement utilisées à des fins alimentaires, agricoles, ornementales, ou pour d’autres utilisations pratiques. La domestication et la culture sélective ont joué un rôle crucial dans le développement de l’agriculture et ont permis à l’homme de subvenir à ses besoins alimentaires et d’exploiter davantage les ressources naturelles. Cependant, elles peuvent également entraîner des problèmes tels que la perte de diversité génétique et la dépendance excessive à certaines variétés, ce qui soulève des préoccupations en matière de sécurité alimentaire à long terme. Toutes les espèces introduites ne sont pas envahissantes, schématiquement 1 espèce sur 1000 le devient. Quatre étapes décrivent le processus invasif : L’introduction : une espèce arrive sur un territoire dont elle n’est pas originaire L’acclimatation : l’espèce survit sur son nouveau territoire La naturalisation : l’espèce se reproduit sur son nouveau territoire L’expansion : l’espèce colonise ce territoire et s’étend, au détriment d’espèces locales qu’elle va supplanter voire totalement éradiquer. Ces étapes peuvent se dérouler sur un temps assez long, l’espèce restant « discrète » pendant une période donnée, puis connaître une phase rapide d’expansion à la faveur de modifications diverses (climat, ressources, etc.). < Ambroisie à feuilles d’Armoises En savoir plus sur cet Indice L’introduction volontaire d’espèces par l’Homme, qu’elle soit motivée par des besoins économiques, esthétiques ou récréatifs, a souvent des conséquences écologiques significatives. Ces introductions, qu’elles soient intentionnelles ou accidentelles, peuvent perturber les équilibres écologiques locaux, entraîner la compétition avec les espèces indigènes, et parfois conduire à des impacts environnementaux négatifs. La gestion attentive de ces introductions est cruciale pour atténuer les risques potentiels et préserver la biodiversité. Zoom sur l’Ecrevisse à Pinces Bleues L’Écrevisse à pinces bleues est la 10ème espèce d’écrevisse envahissante répertoriées en France et la 6ème en BFC. De la famille des Cambaridés, elle est originaire du continent américain. Découverte dans l’Yonne en 2021, elle présente un potentiel invasif fort. Elle est porteuse saine de la peste des écrevisses. Son aire de répartition icaunaise n’est pas encore connue exactement. “1ère population connue en France dans un plan d’eau de l’Yonne” Ecrevisse à pinces blues – crédit : Melodie Tort OFB > 4. Le SINP Régional Sigogne Le Système de l’Inventaire du patrimoine naturel constitue le volet «nature, biodiversité et paysages» du système d’information global relatif à l’environnement. « Dispositif partenarial entre le ministère chargé de l’environnement, les associations, les collectivités territoriales, les établissements publics ou privés, les services de l’État, etc., il vise à structurer les synergies et les coopérations entre les acteurs œuvrant pour la production, la gestion, le traitement, la valorisation et la diffusion des données relatives à l’inventaire du patrimoine naturel institué en application de l’article L. 411-1 A du code de l’environnement. » (Schéma métier du SINP) En BFC, cette mission est confiée à l’ARB BFC et la plateforme s’appelle Sigogne. Au total, environ 12 millions de données sont recensées sur la plateforme Sigogne soit presque 10% du SINP National. Toutes les données ne sont pas comptabilisées dans le graphique ci-dessous car il ne prend pas en compte les “données d’absences”. En écologie, reconnaître l’absence d’observations d’espèces est important car cela suggère qu’une espèce que l’on s’attendrait à trouver à cet endroit, n’a pas été observée lors de l’étude actuelle. Noter cette absence nous incite à nous poser les bonnes questions sur les raisons possibles de cette absence et sur l’état de l’écosystème. En savoir plus sur cet Indice Parcourir les données d’espèces grâce au Géoviz Sigogne UNE DYNAMIQUE PARTENARIALELes chefs de file Vous aimerez aussi... 100 chiffres expliqués sur la biodiversité en Bourgogne-Franche-Comté 2021 Citoyen En savoir plus Pédagogique Connaissez-vous la biodiversité de BFC ? 2024 Citoyen En savoir plus Connaissance de la biodiversité Indicateurs – Niveaux d’atteintes de milieux humides 2022 En savoir plus